Super +
Accueil
Paris, Bordeaux. La Seine, la Garonne. La Tour Eiffel, le Miroir d’eau. L’Arc de Triomphe, le Château Descas. Bateaux mouches, BatCub. Jardin des Tuileries, Jardin Public. Pain au chocolat, chocolatine. Place des Ternes, place de Paludate.
Deux places, deux déserts, seule la voirie les dessine, les encercle, les menace. Les axes ne tranchent pas les cercles, comme s’ils étaient des refuges. Mais ils se referment comme des pièges tantôt grillagés tantôt délimités. Pourtant proches des réseaux de transport et des lieux de folie nocturne, ces places semblent être évidées de tout. Les voitures filent, les passants fuient. La place parisienne investie par quelques vendeurs de pétales retranchés aux extérieurs du piège semble être un espoir à l’usage de cette place. Alors que tout espoir semble perdu pour le désert bordelais. Même les véhicules la fuient, exilés à sa périphérie.
La place de Paludate manque de chaleur qu’un soleil d’automne pourrait venir effleurer. Les obstacles ne doivent plus être source de danger mais plus une invitation au rassemblement. Au cœur de la ville, cette place doit devenir la rencontre de l’architecture et de la nature et où se noie progressivement le danger de la circulation.
Savoir apprécier la place, tout en la rendant « Safe ». Lui donner de nouvelles perspectives pour qu’elle ne soit pas uniquement un lieu de passage. Son potentiel, sa situation, doivent être moteurs pour projeter des idées, des envies dans ce lieu. La circulation automobile, danger omniprésent, doit être écarté. Des passerelles pour circuler librement, des plateaux pour permettre la réunion des personnes seraient disposés en l’air afin de surplomber et de dominer le danger terrestre. Ces espaces ne doivent pas nuire à la monumentalité du château. Ils doivent lui répondre, le mettre en valeur. De part sa situation, cette place est pleine de capacités qui ne demandent qu’à ce qu’on les éveille.